Enjeux et définition du compostage
Ce qu’on appelle biodéchets englobe d’une part les déchets alimentaires issus de nos cuisines et de nos repas, et d’autre part les déchets verts de nos parcs et jardins. Ces déchets étant organiques, ils ont la capacité de se dégrader naturellement. Dans nos poubelles grises, on trouve encore 30 % de ces biodéchets, ce qui représente une perte d’énergie, d’argent et de ressources. Au lieu d’incinérer ou enfouir ces biodéchets constitués en grande partie d’eau (80% en moyenne), il est plus intéressant pour tous de les composter (pour les végétaux volumineux, il faudra les broyer). Le compostage est un processus naturel de transformation des biodéchets permettant d’obtenir un produit valorisable appelé compost. Le compost offre de nombreux avantages pour nos sols, et plus largement l’environnement et le climat :
Pour favoriser le compostage, la loi AGEC de 2024 (loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) impose le tri à la source des biodéchets pour les particuliers et les professionnels.
Pour ce faire, notre collectivité répond à cette obligation en mettant à disposition :
Comme la plupart des êtres vivants, les organismes vivants du compost ont besoin : – d’eau – d’oxygène – d’une alimentation équilibrée !
Avant de jeter, j’essaie de valoriser : enlever les parties abimées, rafraîchir une salade, faire des soupes, des crumbles, du pain perdu, des milk shake, de bananes mûres (liens recettes), pour ne pas encombrer le composteur avec des choses qui pourraient être mangées. Le composteur n’aime pas le pain. Je garde mon pain pour faire de la chapelure, du pain perdu. En moisissant, il crée de la pénicilline, nuisible aux bonnes bactéries du compost.
Pas de restes trop volumineux : découper et fractionner.
Où trouver des composteurs collectifs sur le territoire ?
Tous les sites de compostage sont répertoriés sur la carte du Symtoma.